Le plan de relocalisation des Palestiniens souhaité par Donald Trump continue d'agacer le Caire.
Dimanche au cours d'une rencontre avec son homologue djiboutien, le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a rappelé la vision de son pays : une solution à deux Etats, sans nécessité de déplacement. Par ailleurs, l'Égypte a proposé d'accueillir une conférence pour la reconstruction de Gaza, une première étape vers une résolution du conflit basée sur la solution à deux États.
Nous avons une vision claire pour la reconstruction de la bande de Gaza, en veillant à ce qu'aucun citoyen ne soit déplacé de sa terre. Cette priorité guide notre engagement et nos actions, a-t-il souligné.
L'Égypte et la Jordanie, ainsi que d'autres puissances régionales, dont l'Arabie saoudite, ont rejeté la proposition du président américain Trump. Djibouti s'oppose également fermement à tout déplacement des populations palestiniennes : concernant la situation à Gaza, Djibouti soutient la position de l'Égypte et salue le rôle de Son Excellence le Président Abdel Fattah El-Sissi dans les efforts visant à instaurer un cessez-le-feu. Comme l'a souligné le ministre Badr Abdelatty, la position arabe est sans équivoque : la solution durable réside dans l'établissement d'un État palestinien aux côtés d'Israël, coexistant en paix et en sécurité. Toute tentative d'expulsion des Palestiniens est totalement rejetée, a soutenu Mahmoud Ali Youssouf, ministre djiboutien des Affaires Etrangères.
Avec la réouverture du poste-frontière de Rafah avec l'Égypte samedi, quelques camions chargés d'aide humanitaire ont pu entrer à Gaza dimanche, apportant un soutien essentiel à une population confrontée à une grave pénurie de soins médicaux.
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Israël-Gaza : l'Egypte préconise une solution à deux Etats